Retour sur … les Fugues sonores #2 au 9-9 bis de Oignies

Les Fugues sonores #2

12, 13 décembre 2014

Site du 9/9 bis, le Métaphone – Oignies

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En fin d’année 2014, les Fugues sonores #2 ont couru dans les différents bâtiments du 9/9  bis  de  Oignies. Mise  en  lumière  et  en  sons  ont  magnifié  l’ancien  site  minier. Projections vidéo de rouages mêlés à des mouvements de danse, sons de machines et ciné-concerts… Tous les sens étaient sollicités pour (re)découvrir les lieux et créer des passerelles artistiques entre passé et présent.

 

Quand il arrive sur le site, le promeneur est enchanté par la mise en lumière du collectif VJ’s Digital Vandal et Maxime Lepers, designer lumière attitré de Wax Tailor et Skip the Use.

mise en lumière

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“La  mécanique  minière”  ajustée  par  Digital  Vandal  et  Just1kiff,  qui  imbriquent poétiquement  mouvement  des  machines  et  gestes  de  la  danse  hip  hop  par  des projections vidéos, se jouent des échelles.  Une autre passerelle vers l’imaginaire qui fait rejoindre passé et présent… Dans le Métaphone, des ciné-concerts forts et émouvants, comme “Visages de la mine” mis en musique par le duo Pierre Marescaux et Anatole Zéphir. La musique, sans être illustrative,  accompagne les images issues des archives des collections INA Nord,  qui nous plongent dans les mines du bassin minier du Nord Pas-de-Calais des années 50-70 et dans le quotidien des mineurs et de leurs familles. Un flash-back dans les paysages passés, meurtris par l’exploitation minière et dans le quotidien du mineur, entre drames, luttes et solidarité. Un moment fort de ce week-end.

Visages de la mine

Le documentaire Berlin, datant de 1927, mis en musique par le Groupe Zenzile entraîne le public dans le rythme frénétique de cette ville moderne. Les images se bousculent aux sons du riff de la guitare. Superbe et envoûtant !

Berlin

Ciné concert Berlin

En  sortant  des  ciné-concerts,  on  pouvait  à  nouveau  plonger  dans le  dialogue  passé-présent  dans l’espace exceptionnel  de  la  salle  des  machines.  Habitée  par  la  mise  en lumière et les projections de vidéos de danseurs, la salle des machine se transforme en installation  plastique.  Mais  au  somment  du  bâtiment,  les anciens mineurs  de l’association  ACCUSTO  SECCI,  gardiens  du  site  du  9/9  bis  et  de  sa  mémoire,  nous ramènent en toute simplicité aux réalités du métier du mineur et sur le fonctionnement de ces machines aujourd’hui figées.

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Seul le ciné-concert “Songe(s)” mêlant images d’archives et celles d’Ana Hopfer aux sons jazz de Richard Ortmann et Michaël Bereckis, nous a laissé “songeur”, voire perplexe…

Les Fugues sonores #2 a conduit le public dans un dialogue vivifiant  entre passé et présent. Les interventions artistiques ont remis en marche les rouages des machines. Le dialogue entre patrimoine et créations artistiques n’en est qu’à ses débuts sur le site du 9/9  bis.  Ce  week-end  donne  envie  de  rester  à  l’écoute  de  singuliers  et  vivifiants dialogues !

 

Karine Valembois

 

Retrouvez le reportage sur les Fugues Sonores dans le journal sur ILTV

http://www.iltv.fr/Services-en-ligne/Espace-documentaire/Videos/LE-JOURNAL-2014/2014_12_17_journal/Les-fugues-sonores-2014

 

Le jazz vu par Droit de Cité !

Concert Jazz’Art

Droit de Cité

Salle Caillau – Houdain

Samedi 4 octobre 2014

Nefertiti in the Kitchen + Stabar

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Si le Jazz est un mot qui vous fait peur au point de pas oser le prononcer, le festival Jazz’Art orchestré par Droit de Cité est fait pour vous !

Il propose des concerts hybrides afin de ne pas vous noyer dans l’inconnu. Et surtout, il vous embarque dans une ambiance, un lieu où le temps s’arrête et la magie opère.

Ce samedi, à Houdain, avaient lieu les concerts de Nefertiti in the Kitchen et celui de Stabar. Quand je dis à Houdain, je veux dire, dans la boîte de jazz d’Houdain, celle qui n’existe pas ! Celle qui a été créée de toutes pièces dans la salle de sports Caillau. Tapis, fauteuils, tables vintage, lumière tamisée et petits gâteaux…  De vrais petits salons intemporels où s’installer en famille ou entre amis.

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Les concerts de ce samedi proposaient du jazz mélangé à la chanson. Nefertiti nous a offert une ambiance cabaret avec un beau petit moment : la diffusion d’un film muet, mis en musique sur la tôle de cinéma du gymnase.

L’énergie sur ressorts de Stabar a mis en branle ceux des fauteuils des spectateurs. Bravo à ce groupe qui a réussi au bout d’un rappel et d’un bis répétita à faire bredouiller à certains spectateurs aux lèvres gercées une chanson prônant la tolérance au mariage pour tous !

Et dimanche, à Cambrin, Jordan Officer offrait un concert teinté de blues.

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Pour ceux qui voudraient une session de rattrapage : le concert d’ouverture de Boney Fields & the bones’project a été reporté et aura lieu le 23 janvier 2015 à Marles-les-Mines.

Allez-y, cette fois-ci ce sera la bonne entrée pour le jazz !

Karine Valembois

Mine de culture(s) : le nouveau magazine sur ILTV !

Après un long mois d’absence, voici revenir Mine de Culture(s) sous une nouvelle forme !

Un nouveau magazine culturel intitulé « Mine de culture(s) » a vu le jour, issu d’un partenariat entre la chaîne ILTV et le site minedeculture.com, il vous propose un autre regard sur l’actualité culturelle du bassin minier du Pas-de-Calais.

Co-animé par Sébastien Zanchetta et Suzie Balcerek, il est visible :

– sur iltv.fr

– sur la chaîne câblée 96 du bouquet Numéricable

– ou en cliquant sur la bannière à droite de cet article !

Le magazine est bi-mensuel et diffusé le jeudi soir à partir de 19 h, après le journal.

Voici les deux premières émissions, tournées dans la Salle des pendus de la Fosse 9-9 bis de Oignies :

Mine de culture(s) n° 1 – Invité : Sébastien Naert

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Mine de culture(s) n°2 – Invitée : Samira El Ayachi

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Prochaine diffusion de Mine de culture(s) jeudi 14 novembre à partir de 19 h ! Notre invitée sera Catherine Zgorecki.

D’ici là n’hésitez pas à aller aimer la page Facebook et à nous suivre sur Twitter !

Retour sur … le Festival du Film de l’environnement d’Hénin-Carvin

Ce blog ayant pour objet de valoriser des actions participatives, nous avons choisi de faire un focus sur une initiative de la Communauté d’Agglomération d’Hénin-Carvin en direction des établissements scolaires du territoire : Le Festival communautaire de Film de l’Environnement.

Affiche FFE 2013

Car si le développement durable est un concept abstrait et indéfinissable pour la plupart des gens, c’est en travaillant à partir d’actions concrètes qu’on peut arrive à le comprendre et à le définir. Et quoi de mieux que la participation pour bâtir un développement réellement durable.

Le projet de Festival du film, mené par la Communauté d’Agglomération d’Hénin-Carvin en partenariat avec le Conseil Général du Pas-de-Calais, a accueilli au Cinéma le Travelling de Courrières des projections-débats de films et de courts métrages réalisés par des collèges du territoire de la CAHC en lien avec l’Escapade d’Hénin-Beaumont et ILTV – La Télé du Bassin Minier.

Le double sens du mot “acteur” se prêtant ici très bien au contexte : c’est en qualité d’acteurs (de film) et d’acteurs (du développement durable) que les collégiens participants ont répondu à nos questions :

Ainsi, l’un des élèves du collège Jean Macé  à Hénin-Beaumont, Alexis, nous dit avoir aimé être acteur dans le film,  découvrir comment on filme et est volontaire pour le refaire s’il y a un autre projet.

Jawad lui a aussi aimé être acteur du film, mais aussi le travail sur les poèmes, faire de la lecture, faire les poissons, le décor et la musique. Ils ont eu les idées des maquettes avec la classe et ont tout réalisé eux-mêmes.

Etant relié aux activités pédagogiques avec leur professeur, ça a été une vraie ouverture culturelle pour les élèves de SEGPA.

 

Dixit le réalisateur des films, Antoine Giezek, qui a accompagné les collégiens pour la réalisation des courts-métrages pendant plusieurs mois : “Il n’est pas facile de canaliser des élèves du collège sur un projet de longue haleine pour lequel ils ne cernent pas forcément l’enjeu, mais l’implication des membres de l’équipe pédagogique a permis de pallier aux manques de concentration. »

 

Par exemple, l’’implication du collège Jean Macé d’Hénin-Beaumont n’est pas à démontrer, elle se reflète par la présence de deux groupes en compétition et celle du Proviseur et d’autres membres de l’équipe pédagogique ! D’ailleurs ils tiennent à souligner l’implication des professeurs dans le travail avec les élèves (Fanny Briche et Sabine Papin) et le lien avec Mme Delbecque, Référente Collèges du Conseil Général, qui a été fondamental.

 

Malgré un “recrutement” sur la base du volontariat, ce sont tout de même 5 élèves sur 8 de la classe qui sont venus !

 

On le voit dans leurs yeux, il n’y a qu’à les écouter pour réaliser quelle joie ils ont eu à s’impliquer et quelle fierté ils en retirent.

 

Cela a également pu leur faire découvrir d’autres lieux comme l’Escapade où ils ont enregistré en studio, ont préparé les enregistrements. Ils ont aussi filmé dans leur classe.

 

Parole d’élève :  « Nous, on a fait un film un peu artistique mais ça va être dur de gagner ».

 

Heureuses de voir de l’intérêt pour leur travail, un groupe de filles s’approche naturellement pour répondre aux questions: Océane, Oléane, Vanessa et Justine ont apprécié avant tout d’apprendre comment on fait des films, certaines ont préféré les arts plastiques ou la musique mais elles ont toutes exercé leur créativité sur des matériaux comme le carton, le plastique, le coquillage, des déchets, ou les pinceaux… Pour les textes, elles ont fait un travail sur la poésie et les rimes avec leur professeure en classe.

 

Et à la question : pour quelle raison pensez-vous que vous allez gagner? Elles répondent d’emblée : “Parce qu’on a tout fait nous-même ! Avec les profs et Antoine…”  Et, enthousiastes, elles sont venues assister aux projections du festival plusieurs soirs de la semaine…

 

Avant la remise des prix, Christian Musial, vice-Président à l’environnement et au Développement Durable de la CAHC, souligne la forte mobilisation des élèves de l’agglomération : plus de 500 collégiens, et plus de 670 élèves d’école primaire ont été sensibilisés. Christophe Pilch, maire de Courrières, salue le travail d’ILTV qui a contribué au montage, ainsi que celui de l’Escapade pour la réalisation. Un jury de 170 personnes a participé au choix du film gagnant, sur des critères musicaux, d’originalité etc… A travers ce festival, c’est l’occasion de rappeler que le Travelling est une salle de cinéma municipale qui est gérée par du personnel communal, la dernière de son genre dans toute l’agglomération.

 

Les projections donnent à voir les initiatives des collèges en matière de développement durable. C’est le cas, par exemple du collège Louis Pasteur de Oignies qui dispose d’un jardin médiéval, d’un compost, pratique le bouturage et maintenant gère un champ de blé de 120 m² pour développer une action “Du grain au pain”, grâce au soutien financier du Conseil général. Ils vendent même leur consommation !

 

Johann Wattiez, coordinateur environnement de la CAHC, répond à quelques-unes de nos questions :

 

Depuis quand a lieu ce festival de l’environnement ?

La première édition dans le cadre de la semaine du Développement Durable en avril 2011, et la fréquentation a été telle que nous avons tout de suite imaginée de le reconduire, sous une forme de biennale. Il faut dire que ça a été le premier festival de l’environnement au Nord de Paris en 2011. Il reste unique en durée de projection, et avec un format avec à l’affiche les réalisateurs.

 

Quels sont les dynamiques engagées autour de ce festival ?

Nous accomplissons un travail de dynamique de réseau avec le GAB (Groupement des Agriculteurs Bio) et le GRDA. Nous avons également un partenariat avec TADAO, le réseau de bus. Nous essayons de penser le festival en 3 temps : un “avant festival” qui représente 5 mois de travail, un “durant” et un “après” lors duquel nous éditons un DVD avec l’ensemble des films en compétition. Nous l’avons distribué dans 57 écoles élémentaires, 3 IME, 13 collèges et l’ensemble des lycées. Nous avons également une fonction de conseil aux collectivités membres de la CAHC en matière de mise en place d’actions pour la préservation de l’environnement. Les débats à la suite des projections sont riches et qualitatifs et permettent aux porteurs de projet de venir prendre des contacts. La polyclinique d’Hénin-Beaumont (Groupe AHNAC), par exemple, est intéressée par la thématique, le groupe Immochan est également venu nous rencontrer…

 

RAPPEL : Opération »fermes ouvertes » les 25 et 26 mai prochain, plus de renseignements ici.

ILTV

Retour en images  sur le festival de cette édition 2013 avec ILTV, la TV communautaire de la CAHC :

Louane dans #TheVoice, un chemin vers les étoiles…

Ce que tout le monde sait de Louane tient en quelques mots :  elle habite Hénin-Beaumont et a eu 16 ans il y a peu, elle a participé aux auditions « à l’aveugle » de THE VOICE (TF1) et a tellement ému l’assemblée avec « un homme heureux » de William Scheller que le jury a unanimement buzzé pour elle, et enfin elle a été sélectionnée dans l’équipe de Louis Bertignac, son idole depuis toujours.

Cela fait d’elle la benjamine de The Voice.

Louane – Un homme heureux The voice 16 fevrier 2013 (VIDEO).

Mais ceux qui la connaissent savent aussi que derrière la grâce et la fragilité apparente de Louane, il y a une ado pétillante qui a une force et une détermination peu commune et qui veut plus que tout réaliser ses rêves. Ceux qui l’ont vu chanter sur les scènes héninoises savent qu’elle a une énergie extrêmement communicative. Lorsqu’on sait cela, la prestation de Louane prend tout son sens, et son potentiel…

Et enfin et surtout, Louane est également LA chanteuse du groupe Dazzling Smile, un groupe émergent de style pop-rock, qui a joué dans les bars et bowling d’Hénin-Beaumont.

LouaneStudioRepetSKPAD

Nous avons interviewé Toni Lilliu, responsable du secteur Musique de l’Escapade, Centre Culturel d’Hénin-Beaumont, pour lui poser quelques questions sur ce succès fulgurant:

Comment connais-tu les membres du groupe Dazzling Smile et notamment Louane, la chanteuse?

Beaucoup sont passés dans les ateliers de l’Escapade (Adam Mehler et Louane en guitare, Quentin Capron (ndlr. le manageur du groupe) à l’atelier vidéo…) Certains des membres étaient plus impliqués dans l’Escapade (Adam est venu en stage, Quentin, en tant que bénévole).

Un autre membre du groupe a participé aux ateliers musique avec les Mauvaises Langues et a joué sur scène avec eux l’année dernière… Et surtout Dazzling Smile répète à l’Escapade depuis une petite année dans nos studios de répétition…

Que penses-tu que l’Escapade puisse apporter aux jeunes?

Il existe de nombreux dispositifs pour soutenir la jeune création:

*Le tremplin coup de ressort

*Les « shows dans ton quartier »

*Un accompagnement et suivi artistique. Enfin tout ce qui peut être utile à la valorisation d’un projet.

Pour rappel, le succès du studio de répétition fait qu’il est saturé, il y a une liste d’attente. Les bonnes conditions offertes pour répéter et le tarif modique (6€/2h, 10€ d’adhésion annuels) y sont pour quelque chose!

Quel regard portes-tu sur le succès de Louane?

Louane, comme tu le sais, est passionnée par la musique et le chant, et elle ne manque pas de talent. Je suis certain qu’il y a d’autres talents à Hénin-Beaumont, mais beaucoup de groupes ou de musiciens n’osent pas franchir le cap.

Pour ma part, au delà du fait que je connaisse très bien la famille, je trouve que c’est valorisant non seulement pour le territoire mais aussi pour la ville.

Nous souhaitons donc BONNE CHANCE à Louane pour la suite de sa longue et belle carrière : la rélève est en marche!!

4/05/13 : Louane interprète « Imagine » de John Lennon en la mémoire de son père, et est sauvée par le public !!!!!!

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Candye Kane

Concert de Candye Kane à l’Escapade d’Hénin-Beaumont

Avec Candye Kane, la belle vague blues a fait des ravages à l’Escapade

Par la rédaction pour La Voix Du Nord, Publié le 03/02/2013 – Mis à jour le 03/02/2013 à 03:42

Par La Voix Du Nord

| SPECTACLE | L’écoute et l’attention auront été grandes depuis les gradins de l’Escapade, jeudi soir,

 Candye Kane, une personnalité haute en couleur a séduit le public de l'Escapade.
Candye Kane, une personnalité haute en couleur a séduit le public de l’Escapade.

Là où le courant captivant du blues sera bel et bien passé entre Candye Kane et la petite centaine d’amateurs, des connaisseurs comme des curieux… Premières notes d’abord avec les voisins des Back to the Roots, pour coller d’entrée à l’humeur de la soirée. Le public, plongé dans le recueillement, aura apprécié le ton confidentiel sur lequel Alain Augustyniak et ses fidèles compagnons de scène auront évolué.

Puis, ce fut au tour, très vite, de l’Américaine de célébrer à sa guise la couleur blues. La miss, venue de Californie, la cinquantaine à peine franchie, aura brassé tous les airs, du timbre propre au genre delta blues pour que sonne la mélancolie, jusqu’au mode plus enjoué et chaloupé du calypso, jouant les effets dansants. À ses côtés, c’est une virtuose de la gratte qui épate, connue pour être « la » référence féminine, de « la même trempe et d’une classe égale au légendaire Stevie Ray Vaughan », nous révèle, pendant le concert, le spécialiste ès blues. Rien qu’à l’entendre chatouiller ses cinq cordes, nos oreilles reconnaissent volontiers le génie, identifié sur une flopée d’accords et d’envolées dans les décibels.

La chanteuse est aussi cataloguée pour son passé parfois tumultueux, alors elle y va de ses petites tranches de vie, telles des pauses rappelant le parcours tortueux au micro entre deux morceaux, pour mieux exorciser les souffrances ou traduire sa rage de vivre, la joie et les sourires qui l’emportent malgré tant d’épisodes difficiles à oublier… De là aussi venait l’âme du blues et certaines odes à l’amour dans son récital. Les claps de main et claquements de doigts illustraient bien à quel point le plaisir acoustique, dans les rangs des mélomanes, avait été total. •L L. P. (CLP)