Bilan Festival MELTINGPOTCH

Bilan Festival MELTINGPOTCH

 

Se parler c’est bien, se comprendre c’est mieux.

 

Le MELTINGPOTCH est le premier festival des langues et des cultures organisé dans le bassin minier, organisé par l’association “Mine de culture(s)”

L’événement a eu lieu le 25 septembre 2015 à la Maison de quartier Thorez avec un atelier cuisine polonaise et le 26 septembre 2015 à l’Escapade et à la Mediathèque d’Henin-Beaumont pour l’événement « Salon des Langues » avec exposants, table-ronde, lecture bilingue, atelier maquillage, atelier journalisme pour enfants, affichage de la presse en langue étrangère, atelier henné, diffusion de Radio Plus en direct tout l’après-midi, pique-livre, bar polyglotte et mini-cours de langue.

Quelques chiffres:

> 10 000 flyers distribués

> 23 exposants

> 515 entrées uniques dans la salle de spectacle de l’Escapade

> 142 tickets d’entrée distribués le 26/09

> 30 personnes aux conférences de la Médiathèque

> 20 personnes à l’atelier pâtisserie à la Maison de quartier Thorez

> 63 personnes aux minis cours de langue

soit   -8 en Anglais

-6 en Italien

-12 en Japonais

-6 en Tchèque

-12 en Mandarin

-6 en Polonais

-4 en Espagnol

-6 en Hindi

-3 en Néerlandais

 

Objectifs :

-Favoriser l’accès à la diversité culturelle

-Encourager le dialogue entre les milieux, les origines, les âges

-Mieux faire connaître l’histoire de l’immigration

-Valoriser la richesse des acteurs linguistiques et culturels

-Encourager la mise en réseau entre les associations

-Créer une dynamique pour ne pas rester qu’un événement

-Temps échanges de bonnes pratiques

 

 

 

 

 

Retour sur… la résidence de Miss Honeywell au Métaphone

Après le Printemps de Bourges, les amateurs de musiques actuelles sont de retour dans les salles obscures et surchauffées pour écouter de la bonne musique et ils ne sont pas déçus.

Jeudi 7 mai à 18h30 avait lieu au Métaphone le showcase du groupe Miss Honeywell, à l’occasion de la sortie de son nouvel EP. Le leader de ce groupe de pop-électro-funky lillois n’est autre que Malik Berki, aux platines. Et le moins qu’on puisse dire c’est que ça groove !

Vous ne resterez pas indifférent à Miss « Honeywell » qui, on vous le laisse constater, a un autre point commun avec les thermostats « Honeywell » : c’est de faire grimper la température de la pièce…

« Superhéro »

Voix chaude, rythmes groovys, habillée d’un corset métallique, et d’un casque, Miss Honeywell en bonne maîtresse de cérémonie, vous fera danser toute la nuit !

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Cet article est l’occasion de rappeler que cette résidence fait suite à l' »appel à résidences » lancé par le Métaphone l’année dernière auprès des groupes de la Région : http://9-9bis.com/articles/appel-residence/

On vous donne donc rendez-vous pour le prochain appel à résidences, que nous relaierons sur minedeculture.com

Pour écouter, c’est par ici :

http://misshoneywell.bandcamp.com/releases

Retour sur … les Fugues sonores #2 au 9-9 bis de Oignies

Les Fugues sonores #2

12, 13 décembre 2014

Site du 9/9 bis, le Métaphone – Oignies

salle des machines 9

 

En fin d’année 2014, les Fugues sonores #2 ont couru dans les différents bâtiments du 9/9  bis  de  Oignies. Mise  en  lumière  et  en  sons  ont  magnifié  l’ancien  site  minier. Projections vidéo de rouages mêlés à des mouvements de danse, sons de machines et ciné-concerts… Tous les sens étaient sollicités pour (re)découvrir les lieux et créer des passerelles artistiques entre passé et présent.

 

Quand il arrive sur le site, le promeneur est enchanté par la mise en lumière du collectif VJ’s Digital Vandal et Maxime Lepers, designer lumière attitré de Wax Tailor et Skip the Use.

mise en lumière

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Mise en lumière 2

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Mise en lumière 5

“La  mécanique  minière”  ajustée  par  Digital  Vandal  et  Just1kiff,  qui  imbriquent poétiquement  mouvement  des  machines  et  gestes  de  la  danse  hip  hop  par  des projections vidéos, se jouent des échelles.  Une autre passerelle vers l’imaginaire qui fait rejoindre passé et présent… Dans le Métaphone, des ciné-concerts forts et émouvants, comme “Visages de la mine” mis en musique par le duo Pierre Marescaux et Anatole Zéphir. La musique, sans être illustrative,  accompagne les images issues des archives des collections INA Nord,  qui nous plongent dans les mines du bassin minier du Nord Pas-de-Calais des années 50-70 et dans le quotidien des mineurs et de leurs familles. Un flash-back dans les paysages passés, meurtris par l’exploitation minière et dans le quotidien du mineur, entre drames, luttes et solidarité. Un moment fort de ce week-end.

Visages de la mine

Le documentaire Berlin, datant de 1927, mis en musique par le Groupe Zenzile entraîne le public dans le rythme frénétique de cette ville moderne. Les images se bousculent aux sons du riff de la guitare. Superbe et envoûtant !

Berlin

Ciné concert Berlin

En  sortant  des  ciné-concerts,  on  pouvait  à  nouveau  plonger  dans le  dialogue  passé-présent  dans l’espace exceptionnel  de  la  salle  des  machines.  Habitée  par  la  mise  en lumière et les projections de vidéos de danseurs, la salle des machine se transforme en installation  plastique.  Mais  au  somment  du  bâtiment,  les anciens mineurs  de l’association  ACCUSTO  SECCI,  gardiens  du  site  du  9/9  bis  et  de  sa  mémoire,  nous ramènent en toute simplicité aux réalités du métier du mineur et sur le fonctionnement de ces machines aujourd’hui figées.

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Seul le ciné-concert “Songe(s)” mêlant images d’archives et celles d’Ana Hopfer aux sons jazz de Richard Ortmann et Michaël Bereckis, nous a laissé “songeur”, voire perplexe…

Les Fugues sonores #2 a conduit le public dans un dialogue vivifiant  entre passé et présent. Les interventions artistiques ont remis en marche les rouages des machines. Le dialogue entre patrimoine et créations artistiques n’en est qu’à ses débuts sur le site du 9/9  bis.  Ce  week-end  donne  envie  de  rester  à  l’écoute  de  singuliers  et  vivifiants dialogues !

 

Karine Valembois

 

Retrouvez le reportage sur les Fugues Sonores dans le journal sur ILTV

http://www.iltv.fr/Services-en-ligne/Espace-documentaire/Videos/LE-JOURNAL-2014/2014_12_17_journal/Les-fugues-sonores-2014

 

Le jazz vu par Droit de Cité !

Concert Jazz’Art

Droit de Cité

Salle Caillau – Houdain

Samedi 4 octobre 2014

Nefertiti in the Kitchen + Stabar

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Si le Jazz est un mot qui vous fait peur au point de pas oser le prononcer, le festival Jazz’Art orchestré par Droit de Cité est fait pour vous !

Il propose des concerts hybrides afin de ne pas vous noyer dans l’inconnu. Et surtout, il vous embarque dans une ambiance, un lieu où le temps s’arrête et la magie opère.

Ce samedi, à Houdain, avaient lieu les concerts de Nefertiti in the Kitchen et celui de Stabar. Quand je dis à Houdain, je veux dire, dans la boîte de jazz d’Houdain, celle qui n’existe pas ! Celle qui a été créée de toutes pièces dans la salle de sports Caillau. Tapis, fauteuils, tables vintage, lumière tamisée et petits gâteaux…  De vrais petits salons intemporels où s’installer en famille ou entre amis.

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Les concerts de ce samedi proposaient du jazz mélangé à la chanson. Nefertiti nous a offert une ambiance cabaret avec un beau petit moment : la diffusion d’un film muet, mis en musique sur la tôle de cinéma du gymnase.

L’énergie sur ressorts de Stabar a mis en branle ceux des fauteuils des spectateurs. Bravo à ce groupe qui a réussi au bout d’un rappel et d’un bis répétita à faire bredouiller à certains spectateurs aux lèvres gercées une chanson prônant la tolérance au mariage pour tous !

Et dimanche, à Cambrin, Jordan Officer offrait un concert teinté de blues.

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Pour ceux qui voudraient une session de rattrapage : le concert d’ouverture de Boney Fields & the bones’project a été reporté et aura lieu le 23 janvier 2015 à Marles-les-Mines.

Allez-y, cette fois-ci ce sera la bonne entrée pour le jazz !

Karine Valembois

Candye Kane

Concert de Candye Kane à l’Escapade d’Hénin-Beaumont

Avec Candye Kane, la belle vague blues a fait des ravages à l’Escapade

Par la rédaction pour La Voix Du Nord, Publié le 03/02/2013 – Mis à jour le 03/02/2013 à 03:42

Par La Voix Du Nord

| SPECTACLE | L’écoute et l’attention auront été grandes depuis les gradins de l’Escapade, jeudi soir,

 Candye Kane, une personnalité haute en couleur a séduit le public de l'Escapade.
Candye Kane, une personnalité haute en couleur a séduit le public de l’Escapade.

Là où le courant captivant du blues sera bel et bien passé entre Candye Kane et la petite centaine d’amateurs, des connaisseurs comme des curieux… Premières notes d’abord avec les voisins des Back to the Roots, pour coller d’entrée à l’humeur de la soirée. Le public, plongé dans le recueillement, aura apprécié le ton confidentiel sur lequel Alain Augustyniak et ses fidèles compagnons de scène auront évolué.

Puis, ce fut au tour, très vite, de l’Américaine de célébrer à sa guise la couleur blues. La miss, venue de Californie, la cinquantaine à peine franchie, aura brassé tous les airs, du timbre propre au genre delta blues pour que sonne la mélancolie, jusqu’au mode plus enjoué et chaloupé du calypso, jouant les effets dansants. À ses côtés, c’est une virtuose de la gratte qui épate, connue pour être « la » référence féminine, de « la même trempe et d’une classe égale au légendaire Stevie Ray Vaughan », nous révèle, pendant le concert, le spécialiste ès blues. Rien qu’à l’entendre chatouiller ses cinq cordes, nos oreilles reconnaissent volontiers le génie, identifié sur une flopée d’accords et d’envolées dans les décibels.

La chanteuse est aussi cataloguée pour son passé parfois tumultueux, alors elle y va de ses petites tranches de vie, telles des pauses rappelant le parcours tortueux au micro entre deux morceaux, pour mieux exorciser les souffrances ou traduire sa rage de vivre, la joie et les sourires qui l’emportent malgré tant d’épisodes difficiles à oublier… De là aussi venait l’âme du blues et certaines odes à l’amour dans son récital. Les claps de main et claquements de doigts illustraient bien à quel point le plaisir acoustique, dans les rangs des mélomanes, avait été total. •L L. P. (CLP)